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Nommé à plusieurs reprises au Mercury Music Prize, Villagers, alias Conor O'Brien, est l'un des plus brillants songwriters de sa génération. Entre pop et folk, ses albums ont été encensés par la critique et certains de ses morceaux ont d'ailleurs figuré dans la série à succès Big Little Lies. Mixé par David Wrench (Frank Ocean, The XX), Fever Dreams est une évasion et fonctionne comme tous les meilleurs disques : il vous transporte, il vous prend là où vous êtes et vous dépose ailleurs. Inspiré par David Lynch, la poétesse Audre Lorde et le jazz de Duke Ellington et Alice Coltrane, Villagers approfondit la maîtrise de ses compositions pour délivrer un album généreux, épatant et grandiose.

Lang a travaillé pendant trois longues années sur cet album avec le producteur Tommy Sims, qui avait co-écrit le disque ''Change the world'' d'Eric Clapton.

Le groupe revient avec une nouvelle bande-son pour notre ère, comme seul cet ensemble canadien aussi vénérable qu'inimitable sait les forger. Comme le laisse entendre l'esprit anarcho-punk hérétique du titre, GY!BE délivre une puissance brute à travers deux longs morceaux fascinants de 20 minutes de post-rock bruitiste grand format. Un souffle implacable éclate en une multitude de sons, alors que certaines des mélodies les plus fougueuses et les plus brûlantes de la formation ricochent et convergent au milieu de contrepoints de violon et de contrebasse. Des enregistrements de terrain et des passages semi-improvisés tumultueux encadrent ces ferventes épopées. Deux pièces plus courtes et indépendantes de 6 minutes dévoilent une beauté dévastatrice, envoûtante et élégiaque. Atmosphères poignantes, orchestrations bruyantes, drone, crescendos hypnotiques, couches superposées de sons distordus : l'album encapsule toutes les facettes aimées du groupe. Vingt-cinq ans plus tard, ce nouvel album est aussi vital, émouvant, pertinent et implacable qu'au premier jour.

Patchwork post-moderne trouvant encore une fois ses sources dans les années 80, les sons low-fi rappelant de vieux jeux vidéos ou autres échos synthétiques viennent se mêler à des sons plus organiques, et des rythmiques parfois exotiques qui évoquent tout de même assez régulièrement le style d’un très grand groupe, les Talking Heads. Cette influence se dissémine un peu partout dans la sonorité de cet album, elle est flagrante sur un des morceaux les plus réussis, Kick The Devil Out et ses franges de guitares syncopées. Mais côté voix, on est plus du côté new wave aérien que de la nervosité du leader des Talking Heads, David Byrne. Un psychédélisme ludique traverse tout le disque, du Spirals introductif et ses arpèges d’arcades électroniques au morceau donnant son titre à l’album, ce "Glowing in the Dark" tourbillonnant sans fin, dansant et hypnotique± A noter également, une petite balade rock printanière, "Waking Up", avec comme invitée au micro une collègue de label, Charlotte Gainsbourg, toujours aussi évanescente. Mais comme le répète sur le morceau suivant, les Django Django sont "Free from Gravity", donc tout va bien. De quoi décoller et oublier un instant la pandémie mondiale. ¸ Yan Céh/Qobuz

Difficile de définir un style musical précis pour ce collectif bosnien, qui selon Manu Chao, est le meilleur groupe européen du moment ! Un métissage musical unique, une fusion parfaitement calibrée où s'enchaînent rock alternatif, reggae, ska, dub, rap-Metal, funk-rock, punk,.. et balkan music. Un pur concentré d'énergies positives, des prestations scéniques survitaminées... DUBIOZA KOLEKTIV, c'est le "cocktail" explosif et festif à souhait, à consommer sans modération, et dont vous n'avez pas fini d'entendre parler ! Présentation officielle de "HAPPY MACHINE", le nouvel album du groupe, une oeuvre d'une énergie rare, qui tout au long de son contenu nous procure une véritable joie de vivre et nous invite à danser ! Un album qui fera date et qui ravira tous les passionnés de "musiques métissées" !