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Pascal Comelade, le maître incontesté de la ritournelle instrumentale inspirée des musiques populaires, quelque part entre Ennio Morricone, MC5 et Can, est de retour. Avec ses comparses perpignanais et amis de longue date, The Liminanas, duo qui fait se rencontrer la pop française des années 60, les bandes originales de films italiens et le garage psychédélique. Ce nouvel album, Boom Boom, fait suite à Traité de guitares triolectiques à l'usage des portugaises ensablées, leur première oeuvre en trio parue en 2015. Ici, l'inimitable piano de Comelade est complété par des riffs de guitare tout aussi hypnotiques, quelques précieux solistes (Ivan Telefunken, Xarim Aresté et Lalo Lopez) et parsemé de parties vocales confiées à Lionel Liminana, Marc Hurtado (collaborateur dAlan Vega et Lydia Lunch) et Mark Cunningham. Marcel Duchamp, lui aussi, est de la partie : « My niece is cold because my knees are cold », tout est dit ! Un langage à part évoquant le folklore, l'underground, la musique répétitive et les grands espaces.

Nous avons tous rêvé ou souhaité explorer des terres imaginaires & lointaines, entre no man's lands et panoramas immatériels. Border 50 est un hymne à ce concept, où frontières et délimitations se dissipent vers une dimension plus sauvage, où, comme dirait Baudelaire, « Tout est beauté, luxe, calme et plaisir intense ».L'artiste d'origine suisse Moreno Antognini alias Master Margherita nous offre un album mystique et méditatif conduit par des impulsions calmes bas de gamme, des lignes de basse de guitare emmaillotées, des nappes granuleuses denses, rendant un puissant hommage à une certaine définition du Doom Jazz, Stoner Rock et Nordic Ambient avec des influences de Pink Floyd, Miles Davis, Bill Laswell ou les oeuvres de Biosphere.Soigneusement travaillé pendant deux ans, cet album de Border 50 se démarque, un retour aux sources pour l'artiste, marque de fabrique du talent irréfutable de multi-instrumentiste et conteur de Master Margherita.

Récompenses : 4 clés Télérama (mai 2015). Revue de presse : "Après un premier album épatant, le quatuor transforme l'essai avec une inventive machine à danser, aussi rythmée que mélodique." (Hugo Cassavetti, Télérama n ° 3408),"Ce qui fascine par-dessus tout à l'écoute de ce nouvel album, c'est cette inventivité de tous les instants (quarante secondes jouissives de percussions à la fin de 'Vibrations'), cet accord parfait entre synthés 80 et harmonies vocales dignes des Beach Boys, cette nonchalance qui transpire dans chacun des morceaux et nous invite à regarder danser les vagues ou à danser avec elles ('High Moon' et son refrain exquis). Cette facilité enfin à trouver des airs entêtants qui se gravent automatiquement en nous ('Life We Know'), comme autant de singles potentiels. Pas de doutes, en 2015, on est toujours accros de Django Django." (Alexis Hache, Mowno),"Avec "Born under Saturn", un deuxième album effervescent et cosmique, concentré érudit de tubes, les Londoniens de Django Django tiennent sans doute la clé d'un futur carton mondial." (Christophe Conte, Les Intockuptibles).Résumé : 3 ans après leur premier album qui fut plébiscité ici et ailleurs, Django Django sont de retour avec leur nouvel album "Born under Saturn", l'oeuvre d'un groupe boosté par la confiance et l'expérience . On y retrouve tout le côté imaginatif du premier album mais étalé sur une toile beaucoup plus grande. Comme toujours le groupe se joue des genres et des styles pour affirmer le leur : harmonies vocales, une multitude d’ instruments et de tempos, un don pour manier simultanément guitares surf et beats electro. En quelques mots : très chaudement recommandé. Inclus "First light", "Shake & Tremble", "Found you" et "Reflections".

Avec ce sixième album, les hymnes Take the long way home, Goodbye stranger, The logical song et Breakfast in America resteront dans la mémoire collective comme des oeuvres populaires et incontournables. Imaginé au départ comme un mini concept mais dont la gestation a été plutôt longue, il est l'archétype de l'album "pop". Retenons la célèbre intro sur trois notes de piano électrique et castagnettes et "ouâh ouâh" de The logical song et son texte ponctué de mots aux dernières syllabes en "al" énumérant les qualités politiquement correctes requises pour s'intégrer à une société bien pensante. Et le climat dramatique de Take the long way home avec sa splendide intro à l'harmonica et ses pompes de piano. La voix de Roger Hodgson est absolument magnifique de bout en bout et nous conte les délires parfois oniriques de son compère Rick Davies sur les voyages, la vie au bureau, les sorties nocturnes, les petits matins et les promenades bucoliques.

Juliette Armanet présente un opus solaire, émouvant et dansant pour lequel elle a choisi de s'entourer des meilleurs producteurs tel que SebastiAn (Daft Punk, Frank Ocean, Charlotte Gainsbourg), Julien Delfaud (Superdiscount, Phoenix, Sébastien Tellier), Yuksek (Lykke Li, Brodinsky), Victor Le Masne (Gaspard Augé, Kavinsky) et Marlon B.

Demain, c'est la rentrée ! Bulle et Bob n'arrivent pas à s'endormir. Ils vont chercher leur cartable et déballent toutes leurs affaires. Et la maîtresse ? si ça se trouve, elle non plus, elle n'arrive pas à dormir... Si ça se trouve, la maîtresse stresse...

Elle a toujours chanté l'amour, l'être ensemble, la rupture aussi. By your side ne fait pas exception à la règle. Mais elle n'est plus tout à fait la même. Ou plutôt, elle est plus que jamais elle-même. Face au mensonge ambiant, la vérité : le mot Tru" se fait entendre à chaque titre. "Si je ne peux pas être entièrement moi-même avec les gens, il n'y a pas de relation envisageable", confie-t-elle. Si ce disque raconte l'envol, la légèreté, il réinvente l'ancrage existentiel de son autrice tout en revenant à ses sources : le jazz et le classique jadis étudiés au Conservatoire de Reims puis de Paris. By your side se révèle un espace-temps rassérénant, ce que raconte le son, minimal, sans enrobage, et la voix de Jeanne, "baromètre" de notre état psychologique : "Entre les notes, lovée au milieu des fréquences et des rythmes, dans chaque inflexion de la voix, je donne tout."

Christophe Maé est de retour avec C'est drôle la vie. Porté par le single Pays des merveilles en duo avec la chanteuse capverdienne Ceuzany, on y retrouve également des duos avec Amadou & Mariam ou encore Angélique Kidjo. Véritable invitation au voyage, cet album s'inspire de sonorités du Cap-Vert, du Bénin et du Mali. Christophe Maé nous offre ici un album solaire, aux textes ciselés et aux mélodies entêtantes.